Just a dream ... ♥

La belle débarquait sur les terres de sa nouvelle meute, Comment se nommait-elle déjà ? Ah, oui la meute Pique. Mayaa s'était toujours demandais pourquoi celle-ci avait des noms bizarres mais jamais elle n'avait posée la question, elle se sentait idiote de ne pas savoir. Alors elle n'y pensais pas, cela n'allait pas l’empêcher de dormir sur ses deux oreilles. Revenons à notre découverte, pendant que la louve sa baladait elle tomba sur une plage, mais pas une plage normal comme vous en connaissez, qu'elle soit de galets ou de sable blanc, non non elle n'avait pas du tout cet aspect là, certes c'était bien du sable mais il était rouge comme si il y avait eu une bataille ou le sable avait pris la couleur du sang que les loups avaient perdus, Mayaa trouvait sa assez sombre mais qu'importe, le vent était au rendez vous, elle ne savait pas si cela était habituel ou si celui ci avait pointé le bout de son nez aujourd'hui mais ce qu'elle savait c'est que elle devait lutter pour ne pas prendre de sable dans les yeux. Elle avançait yeux fermés et tête baissée comme si elle repoussait un mur. A des instants, le vent faiblissait et cela donnait un moment de répit a Mayaa qui avait vraiment envie de se baigner dans cet eau magnifique, d’ailleurs celle-ci avait une couleur turquoise qui faisait rêver, c'était certainement pour sa que la petite louve s'était rendu a cet endroit. Lorsque le vent repris de plus belle, Mayaa fut surprise et dut faire volte face pour se protéger, a la prochaine bourrasque, elle ferait plus attention.

Quand elle arriva enfin au bord de l'eau, Mayaa put apprécier la hauteur des vagues qui venaient déferler sur le bord de mer. Le vent emmenait de nombreuses gouttes voler et la louve fut bien arroser mais peu importe, elle voulait respirer l'air de la mer, elle se plantait alors sur ses 4 pattes, releva la tête et ferma les yeux, elle sentait alors chaque goutte venant percuter sa peau, le vent qui venait caresser sa fourrure le sel qui s'accrochait sur ses babines et le sable qui tournoyait autour de ses pattes et cela lui donnait une sensation de bien être intense et elle aimait sa, cela ne lui arrivait pas souvent d'habitude un rien pouvait lui faire perdre le sourire mais aujourd'hui elle en avait décidée autrement, aujourd'hui, elle était heureuse. Elle resta là plusieurs heures, quelque fois, elle s'avançait dans l'eau mais pas trop, elle ne voulait pas finir tremper ou prise dans un rouleau, ils étaient vraiment très gros et lui faisait peur.

Whisper se tenait juste là, à l’ombre des arbres, pratiquement invisible en raison de son pelage tricolore. Il faut avouer que la combinaison du noir, du blanc et du gris peut former un camouflage assez efficace. D’autant plus que le grand mâle était parfaitement immobile, figé en une position étonnement semblable à celle du sphinx. Seuls ses grands yeux ténébreux, ainsi que ses oreilles, étaient en mouvement. Whisper étant toujours sur ses gardes, il s’était installé à un endroit lui permettant de voir la presque totalité de la plage avec son œil gauche, son unique œil valide. Il vit donc arriver la louve de loin. Tout d’abord, il crut en une apparition. Cette silhouette blanche, indéniablement féminine d’après sa démarche, qui avançait le museau pointé vers le sol comme pour se préserver des volutes de sable rouge avait un aspect éthérée. Elle semblait irréelle, comme venue d’un autre temps. Et pour Whisper, la louve blanche lui en rappelait une autre, et ce n’était pas très positif. Depuis qu’il avait revu la belle, et défunte, Amethyst au ruisseau du passé, le loup tricolore était très ébranlé et craignait que cette dernière, tout comme dans ses cauchemars récents, ne vienne chercher sa vengeance. Il faut admettre qu’après avoir vu ce qu’il a vu, Whisper avait toutes les raisons de douter de ce qui l’entourait et d’être aussi nerveux. Et à ce moment précis, là sur la plage cachée, cette louve lui semblait être la copie conforme d’Amethyst. Une seule chose dans l’attitude de l’apparition la distinguait de la louve morte. Quelque chose dans son attitude, dans ce que Whisper avait toujours appelé l’aura, clamait une douce fragilité. Comme une fleur fragile qu’un simple coup de vent peut détruire. Tandis que de son côté, Amethyst avait toujours été forte, indépendante. Elle avait toujours agit avec une assurance provocatrice, à un tel point que chacun de ses gestes avait toujours semblés être en soi un défi enjôleur. Et c’était, finalement, ce qui l’avait perdu. Mais peu importait. Ce n’était pas parce qu’il était attirer par ce défi irrésistible que Whisper se décida à se lever, quelques heures plus tard, et à se diriger vers la louve. En fait, lui-même ignorait pourquoi il allait la voir. Le grand loup n’était pas particulièrement porté sur les interactions sociales. Mais pourtant il se déplaçait silencieusement, ses pattes ne produisant qu’un bruit étouffées contre le sable rouge de la plage. Lorsqu’il fut à son niveau, à environ un demi-mètre d’elle, il s’éclaircit doucement la gorge. Elle semblait tellement dans son monde, aveugle à ce qui l’entourait, qu’il hésitait à dire un seul mot. Un garda le silence un moment, les yeux fixés sur la mer, persuadé que la louve blanche n’avait pas remarquée sa présence. Mais il finit pourtant par parler d’une voix douce, ne sachant pas lui-même pourquoi il hésitait tellement. À croire qu’il avait peur de la ramener de force dans la réalité. Ne sachant que dire, il se contenta de mentionner la première chose qui lui venait à l’esprit.

« Bonjour… Vous savez, c’est dangereux d’être ainsi inconsciente du monde. Surtout de nos jours, maintenant que l’on ne peu plus avoir de certitudes. »

C’était un peu étrange comme entré en matière, mais Whisper n’était que rarement celui qui engageait la conversation. Habituellement, il restait là, silencieux, et attendait que l’autre prenne la parole. Alors il n’y avait aucune surprise au fait que le loup tricolore ai oublié de se présenter. Quand il comprit qu’il l’avait oublié, Whisper ferma un bref instant ses paupières de dépit. Puis il se présenta, comme s’il n’avait jamais rien oublier.

« Je m’appelle Whisper. »